Le channeling et la médiumnité, deux choses indissociables

Le channeling chronologiquement

Le « channeling » aussi dit de temps en temps channelling qui signifie exactement canalisation est un mot américain issu de la littérature New Age qui indique un présumé procéder de communication et de correspondance entre un être humain et un être appartenant à une différente dimension relatif un « maître ascensionné », un ange, une divinité, une entité astrologique et bien d’autres encore.
Plus précisément, le mot peut indiquer la totalité des pratiques et des croyances qui se sont créées, depuis les années 1980 en Amérique, autour de ce procédé afin de former un courant très particulier, relatif au mouvement New Age.

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Allié avec le concept de médiumnité le plus pratiqué dans la fin du XIXe siècle existant du mouvement spirite, le postulat du channeling transcende un sujet abondamment ancien de pratiques visionnaires tels le chamanisme et le prophétisme. Le point de vue des incrédules adhère ce genre de manifestation à l’inconscient, voire à du charlatanisme.

Le channeling par définition

Le channeling se joint à des concepts de révélation et d’inspiration. D’après Van Baaren, l’inspiration est « une communication verbale ou écrite d’une divinité en direction du monde, par laquelle elle utilise un être humain comme médium ».

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D’autres personnes comme Klimo, à la place de catégoriser le channeling comme une forme actuelle de révélation, a attribué le nom de « channeling » à toutes les révélations du passé.
Une optique partagée par plusieurs universitaires, dont Wouter Hanegraaff qui prend en compte que « l’hypothèse que le channeling et d’autres révélations reposent sur le même mythe étiologique est valide et très intéressante ».

Le channeling présente un certain écart avec le spiritisme, en tant que figure de médiumnité tournée surtout vers des questions spirituelles et métaphysiques.

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Réciproquement aux spirites qui favorisaient les messages d’esprits humains incorporels, habituellement membres de la famille ou proche, les messages des channels découleraient d’êtres de lumière, d’êtres angéliques, de « maîtres ascensionnés » voire d’extraterrestres (tels le cas du révérend Short et l’alien Kolton). Dans les deux situations, la provenance des messages acquis est attribuée à des êtres non matérialisés, ce qui requiert l’assistance d’un tiers habilité à recevoir et à transmettre leur expression dans notre dimension. Il y a néanmoins des cas, comme celui de Neville Rowe qui fait exprimer un banc de dauphins, où le channeling se diverge des messages classiques d’entités extraordinaires.
D’après des études de Dureen Hughes, contrairement aux expériences de possession, le channeling serait perçu par les voyants comme une combinaison avec une conscience autrui, plutôt que le fait d’être « habité » par un être surnaturel malfaisant.
En Français, channeling est des fois traduite par canalisation, médiumnique, transmission, diffusion ou communication spirituelle quand le terme américain n’est pas employé. On peut lire aussi des fois que le channel est dit servir de canal ou qu’il sert de voie de diffusion à l’être concernée.

Le channeling dans le mouvement New Age

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Dans le mouvement New Age, l’individu qui recueille et transmet une information d’une entité invisible est appelée un « channel » littéralement un « canal ». La méthode actuelle du channeling a fait sa première apparition dans la « télépathie éthérique », concept élaboré en 1950 par la théosophe Alice Bailey et généralisé dans son ouvrage « Télépathie et corps éthérique ».
Elle comporte pour la channel à s’immerger dans un état méditatif, de conscience altérée ou un aspect de transe avec changements du timbre vocal et à « s’ouvrir » à l’entité. Mais tous les channelings ne sont pas certainement adjoints à des états altérés, et certains auteurs octroient leur message sans aucune détérioration de leur comportement ou de leur voix. Le point commun de ces manifestations reste le fait d’acquérir un message d’une entité externe à sa propre conscience.
Une particularité du New Age est d’encourager tout et chacun a adopté le channeling comme une option abordable par tous, un don qui ne serait pas réservé à quelques personnes, mais qui pourrait être utilisé par n’importe qui.

Il peut y avoir deux types de channeling:

 

  • Le channeling direct : voix auditée par le « canal », allocutions prononcées par sa bouche, ou bien par écriture automatique…
  • Le channeling indirect : messages acquits par la médiation d’un support (technique du « ouija ».
    Certains channelings sont édités et mis en vente en librairies, particulièrement sur le continent américain, foyer du phénomène et où ce dernier connaît une certaine popularité.

La voyance

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Nous serions tous plus ou moins voyants, mais cela à plusieurs degrés bien distincts. Effectivement, bien que la voyance s’applique à tous, elle pourrait être étendue chez quelques personnes comme elle pourrait demeurer à l’état latent pour d’autres.
La plupart des personnes, appelées médiums, détiendraient en plus l’aptitude à ressentir l’attraction des Esprits et à octroyer leurs pensées. D’une autre manière, ils ne seraient que les « messagers » se tenant à la limite commune qui sépare le monde visible du monde invisible. Tel aurait été le cas des vestales romaines et des sibylles grecques.
Depuis la nuit des temps, la médiumnité a fait abondamment parler d’elle, fertilisant les chroniques les plus invraisemblables, nourrissant les plus gigantesques légendes et les faits historiques classés comme fantastiques. Par exemple, l’Égérie de Numa, les songes de Scipion, les voix de Jeanne d’Arc, la voyante de Prévorst…
Bien que le but initial de la médiumnité ne serait autre que le dévouement et l’assistance à son prochain, il y a des personnes qui pensent que les civilisations à s’est servi de la médiumnité afin d’acquérir un réel pouvoir d’autorité sur autrui auraient été nombreuses.
Ce n’est sûrement qu’au XIXe siècle qu’il y eut un palpable enthousiasme pour la médiumnité particulièrement avec les Sœurs Fox (tables tournantes, manifestations…) puis et surtout avec Allan Kardec, codificateur du Spiritisme, qui lui octroya une dimension plus scientifique.

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